Comment gérer ses émotions.
Il est impossible de s'angoisser lorsqu'on est relaxé ( Jacobson)
Toutes les émotions sont utiles, elles deviennent un problème quand elles sont trop intenses, trop fréquentes ou arrivent au mauvais moment.
Gérer une émotions, c'est d'abord l'identifier (écoute des sensations corporelles, des pensées) , l'accepter et la comprendre, c'est à dire la décoder: ex qu'est ce qu'elle vient me dire cette colère , quelle valeur est touchée en moi (exemple: colère activée car la valeur de justice est bafouée).
Ce décodage pourra aider à enclencher l'action juste, la mise en mouvement ( Et motion= mouvement et action).
Les émotions sont au service des besoins vitaux, elles nous aident à satisfaire nos besoins vitaux de nourriture, de sécurité, d'identité:
Regardons dans le détail:
-Besoin vital de manger: émotion "alimentaire"=la faim qui indique l'action d'aller chercher de quoi se nourrir (besoin d'énergie, de nutriments en général ou en particulier comme une faim de fruits frais pour pour apporter des vitamines.
-Besoin vital de boire: émotion "alimentaire" = la soif qui indique l'action de trouver l'eau nécessaire là aussi à la vie des cellules.
-Besoin vital de lien, de rencontrer des gens: l'émotion serait le désir qui fait sortir, téléphoner, rencontrer, se lier ou se relier à l'autre.
-Besoin vital de sécurité: l'émotion est la peur qui signale le danger. La mise en action de se mettre à l'abri, se sauver, s'enfuir pour se protéger.
-Besoin vital d'identité, de respect. L'émotion est la colère qui indique que l'on a touché à mes limites, mon territoire, à mon intégrité. Une action possible serait de mieux montrer mes limites, mes seuils d'acceptation. Action de m'exprimer différemment (CNV: communication non violente), affirmer ma présence pour me faire respecter. Apprendre à dire un "Non" ferme et sans agressivité.
-Besoin vital de se réaliser, avoir des projets selon ses valeurs (valeur de la famille, du travail, valeur d'apprendre de progresser...). Si ce besoin n'est pas nourri, voire perdu lors d'un licenciement, d'une séparation, d'un échec à un examen, alors la motivation à vivre est en berne, c'est l'apathie, la déprime, le désintérêt et l'action à enclencher est de rechercher d'autres projets motivants pour se remettre en route, peut être des rêves d'enfance, des projets oubliés ou en dormance.
La tristesse est liée à la perte, le deuil, la séparation, la sensation de manque. Le besoin est le réconfort, d'attention. L'action demandée serait de retrouver d'une autre façon ce qu'on croit avoir perdu, action de se reconstruire en prenant le temps du soin de soi avec des activités plaisantes, retrouver le mouvement de la Nature, l'émerveillement de la Vie, et la vivre.
C'est ainsi que bien souvent, l'alimentation sucrée et grasse (enregistrée dans nos mémoires inconscientes de bébé) est souvent la première réponse à une émotion qui dérange, c'est la réponse la plus immédiate et la plus facile,
Retrouver cette zone de confort après un "orage émotionnel" est la bonne demande. La réponse avec l'alimentation "doudou", sucrée et grasse n'est pas la seule à proposer. Un programme de bienveillance, de reconquête de soi, de réassurance dans la vie avec un accompagnement en gestion des émotions, avec la pratique de la sophrologie existentielle apportera les réponses justes et adaptées à utiliser dans le quotidien.
